Lors d'une consultation, le dialogue entre le patient et le médecin homéopathe est primordial : il permet de prendre en compte l’être dans sa globalité.
Deux patients qui souffrent de la même maladie peuvent se voir prescrire des remèdes homéopathiques différents. L’homéopathe cherche à savoir quand et comment les symptômes se manifestent, ce qui les amplifie ou en diminue l’intensité, les heures où ils apparaissent, les actions qui les exacerbent ou les soulagent. Cette analyse des symptômes lui permet de provoquer ou de soutenir le processus de guérison. Belladonna pourra ainsi être prescrit à un patient souffrant d’un rhume, alors que pour un autre atteint du même mal, Nux Vomica sera recommandé. Tout dépendra du type de rhume (avec ou sans fièvre, avec ou sans maux de gorge, nez qui coule ou se bouche, etc.) et des caractéristiques propres à chacun.
Sous quelle forme les médicaments se présentent-ils ? Quelles sont les règles d'utilisation ?
Les deux formes de médicaments homéopathiques les plus utilisées sont les granules et les globules.
Les granules sont de petites billes de saccharose et de lactose imprégnées de la teinture-mère diluée, vendues dans des tubes qui en contiennent environ 75, et que l’on prend généralement par 3 ou 5. Les globules sont aussi des billes, mais minuscules conditionnées en tubes dont on consomme le contenu en une fois, en mettant les 200 ou 300 petites billes sous la langue.
Les médicaments homéopathiques peuvent aussi se trouver sous la forme de solution que l’on prend à raison de quelques gouttes à la fois mais aussi comprimés, pommades, ampoules buvables, poudre orale…
Il faut prendre les traitements homéopathiques au moins 15 minutes à distance des repas pour éviter les interactions avec les aliments.
Dépourvus d’effets secondaires, les médicaments homéopathiques peuvent être pris par les enfants, les femmes enceintes et allaitantes. Ils peuvent être prescrits par un médecin homéopathe ou acheté sans ordonnance en pharmacie pour une auto médication.